Dans cette dernière partie de l'interview de Jean-Baptiste Dufay, nous allons voir que la spécialité de KinHelios est de créer des logiciels pour des marchés trop petits pour les éditeurs de logiciels traditionnels. KinHelios a ainsi créé des logiciels de gestion de stages, de gestion des achats et de suivi budgétaire, de gestion de MJC (maison des jeunes), de gestion des appels téléphoniques, etc. Nous verrons également l'intérêt de travailler à la fois dans le développement spécifique et à la fois dans l'édition de logiciels. Enfin, nous apprendrons que KinHelios réalise 80 % de son chiffre d'affaires sur la plateforme Macintosh.
Quels types de logiciels spécifiques avez-vous développé ?
Nous avons travaillé dans beaucoup de domaines, nous avons par exemple développé des logiciels de gestion de contacts, de gestion de la relation client, de gestion de stages, de gestion d'association, de gestion de maison de jeunesse, de gestion d'appels téléphoniques, de gestion de suivi budgétaire, etc.
Notre marché se situe au niveau des entreprises qui ont une activité tellement spécifique qu'il n'y a pas de logiciel adapté à leur activité. C'est là que nous intervenons, avec un développement personnalisé qui collera parfaitement à leurs besoins.
Comment prospectez-vous vos clients ?
Le bouche à oreille fonctionne très bien, beaucoup de prospects nous arrivent donc par ce biais. Notre site internet nous envoie de plus en plus de contacts également.
Les logiciels que vous éditez partent-ils au départ d'un développement spécifique ?
Oui, souvent. Suite à l'expérience que l'on retire de tous ces développements et lorsque le développement spécifique porte sur un domaine qui n'a pas encore été couvert par les éditeurs traditionnels, nous en sortons une version commerciale.
Êtes-vous satisfait de vos résultats concernant l'édition de logiciels ?
Oui, cela nous a permis de diversifier l'activité. L'intérêt pour nous est que nous ne vivons pas que de l'édition, nous pouvons donc nous permettre de sortir des produits originaux sur des marchés de niches. Même si un de ces produits n'a pas de grand succès commercial, ce ne sera pas grave pour nous, le développement spécifique restant pour nous une activité importante.
Quel type de développement préférez-vous, le spécifique ou l'édition ?
Les deux ont leur intérêt, mais disons que l'édition nous intéresse parce qu'il faut arriver à des produits finis, alors que le spécifique n'a pas la perfection d'un produit édité.
Un développement spécifique ne s'adresse qu'à une seule personne, il collera donc parfaitement à ses besoins mais souvent uniquement à ses besoins. Avec un produit édité, il faut concevoir un logiciel qui devra répondre aux problématiques de dizaines, de centaines, ou de milliers de personnes. L'approche n'est donc pas du tout la même, et c'est ce qui fait l'intérêt de travailler dans les deux domaines.
Quelle est la répartition de votre activité entre le Mac et Windows ?
80 % de nos ventes se font sur la plateforme Macintosh, les 20 % restants étant bien sûr réalisés sur Windows.
